J’te
l’donne en mille : l’an 2000, c’est pas les sixties
C’est
pas l’extase, mais c’est toujours : niaks, tise, sexe, taz
Génération
texto, techno, tcherno, textile
De tel
ou tel style, dégénérée comme à Tchernobyl
C’est
débile : on s’laisse manipuler comme des Playmobil
L’homme
de l’an 2000 est obnubilé par son mobile
Les
snobs jubilent, car l’an 2000, c’est pas les sixties
Une
ère exquise d’exclusions, d’expertises
Où expulsions
et perquises sans excuses sont permises
“Trop
d’misère : la faute aux pauvres“ : c’est c’que les experts disent
Quelle
bêtise ! Quelle traîtrise ! J’me maîtrise, mais j’les méprise
L’an
2000, c’est pas les sixties, mec : y a pas d’méprise
C’est
la crise, le fossé s’creuse et l’risque, c’est qu’on s’y écrase
Si on
lâche prise : forcé qu’on écrive des lyrics et des phases
Vu
qu’les hippies sucrent les fraises, le hip-hop répète cette phrase
… L’an
2000, c’est pas les sixties
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