vendredi 13 janvier 2012

manifesto


À tous les MCs qui s’la jouent sexy
À tous les glands qui insultent les Blancs
Je veux que vous sachiez que vous êtes tous à chier
Arrêtez d’raper, faites de la course à pied
Prends ça dans ta gueule pauvre con
Et parles sur un autre ton, tu jappes comme un épagneul breton
J’suis français d’souche, mais les gens sectaires
Présents sur cette Terre, c’est clair, j’les emmerde tous

Il suffit pas d’être enfant d’immigré pour dénigrer
Un pedigree… Ne confond pas un peuple et ses tronpas
Quelle que soit ta couleur, ton Dieu, ta douleur, mon vieux
Tape la pose le pouce levé : on va tous crever
On rit, on aime, on haït et on pleure
Et même à Trouville et Honfleur en fait on naît, on travaille et on meurt
On rêve de s’évader, comme un esclave
Rêve de s’évader d’un champ d’betteraves, franchement c’est grave

Le monde est ça comme, et on s’accomode 
Nous sommes des hommes, c’est-à-dire la somme
De cent mille ans d’histoire, et autant de sentiments contradictoires
Des cons qui n’admirent que leurs miroirs
Y a pas d’solution aux problèmes de corruption
Dans mes poèmes, à part la mort par électrocution
La drogue, le sexe et l’armement : trois arguments
Et ça leur suffit largement, petits garnements

Paraît qu’le toubab est coupable
Que l’arabe cache un coutelas sous la robe et l’africain s’en fabrique un
La suite on la connaît : le japonais
Leur ricane au nez… Là j’te fais ça façon Dieudonné
Moi, alleluya, j’m’en bats les couilles
Que les cons s’entretuent, et qu’on ne me déconcentre plus
J’ai pas qu’ça à foutre, j’ai besoin
D’argent, c’est urgent, il m’faut une femme, pas un sac à foutre

Trop de vagues projets abrogés,
Trop de relations abrégées parce que piégés, nous nous menacions
Le temps passe tellement vite dans l’feu d’l’action, petite
On s’rend pas compte à quel point les rent-pa comptent
J’la connais la rengaine, ça fait dix piges
Qu’y a litige et que j’m’entraîne à être un adulte
Le résultat, c’est la trentaine en pleine
Gueule de manière abrupte, et un rap brut

Quand j’pense à cette connasse aux seins plats du Pôle Emploi
Ça réveille l’assassin qui dort en moi
Nan j’ai pas fait math sup et alors sale pute
Vas-y relève ta jupe, …tu vas voir j’suis fort en quoi
Sérieux ça m’rend teigneux et encore j’peux faire mieux
J’suis un gros obsédé pas un gosse obséquieux
Économie, écologie et sodomie 
Pour moi, c’est la même étymologie

Que dire de plus, la vie c’est pas le cirque Grüss
Et à la fin, ta queue dure se plisse
Je nique le Bien, je nique le Mal et j’encule Manichée
Je revendique mon humanité






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