Dans le silence, il y a ceux qui, la maladie,
bravent
Moi, j’veux mourir de musique, souffrir d’une
mélodie grave
De douleurs aiguës et lancinantes
Partir sans pleurs avec un sampler et une
symphonie hallucinante
Je rapperai pour les miens, pour m’rappeler les
liens
Qu’un vécu commun cimente, que tout sépare
comme un rien pimente
La musique adoucit la mort, quand bien même
déprimante
Et quand ils disent repousser l’amour, la
plupart des MC mentent
Je verserai tout mon son, mon hémoglobine
En repensant au passé, comme on rembobine une
cassette démo
Ils ont plus d’une facette, ces mots… “Mourir
De musique“ : tu crois qu’c’est bad, alors
qu’en fait, c’est beau
Enfin, c’est kif-kif ex-æquo… Du rap
J’suis toxico, j’suis un cultivateur de champs
lexicaux
Je m’défonce au ons et j’n’ai besoin que
d’soins musicaux
Laisse-moi mourir de musique, danse avec les
asticots
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