Tu peux prier Sainte Thérèse, crier qu’on te
martyrise
Nous sommes le vendredi treize et tu crèves,
petit à petit, crèves
Bois : c’est le sang de tes règles, tu
vois : je te vampirise
J’ai empoisonné tes rêves et ma voix
t’électrise
D’un parfum mortel, je te vaporise
J’adore quand ta peau rose devient poreuse,
quand elle pourrit, quand elle
Est grise... J’aime te regarder souffrir alors je temporise
Est grise... J’aime te regarder souffrir alors je temporise
Je t’opère, je t’ampute, le pire : j’me
l’autorise
Je te rase le crâne, te trépane,
Te crame, le trépas te réclame et je te
cautérise
Le clitoris, te transperce l’utérus
Et te transmet quelques virus, ta peau j’en fais
du papyrus
Je veux que tu périsses, à petit feu,
Je veux que tu gémisses, que tes cheveux
s’hérissent, vas-y suce
Tu vas bientôt mourir, oh oui je vais bientôt
jouir
Fais-moi un dernier sourire avant ton dernier
soupir
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