dimanche 22 janvier 2012

vendredi treize


Tu peux prier Sainte Thérèse, crier qu’on te martyrise
Nous sommes le vendredi treize et tu crèves, petit à petit, crèves
Bois : c’est le sang de tes règles, tu vois : je te vampirise
J’ai empoisonné tes rêves et ma voix t’électrise

D’un parfum mortel, je te vaporise
J’adore quand ta peau rose devient poreuse, quand elle pourrit, quand elle 
Est grise... J’aime te regarder souffrir alors je temporise
Je t’opère, je t’ampute, le pire : j’me l’autorise

Je te rase le crâne, te trépane,
Te crame, le trépas te réclame et je te cautérise
Le clitoris, te transperce l’utérus
Et te transmet quelques virus, ta peau j’en fais du papyrus

Je veux que tu périsses, à petit feu,
Je veux que tu gémisses, que tes cheveux s’hérissent, vas-y suce
Tu vas bientôt mourir, oh oui je vais bientôt jouir
Fais-moi un dernier sourire avant ton dernier soupir


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